dimanche 30 janvier 2011

Fenêtres





L’esprit humain est choqué ou émerveillé par les images qui l’entourent. Ce choc ou cet émerveillement lui permettent de se positionner ou de se manifester dans la situation où il se trouve.
"La conception de cette œuvre a été pensée en partie pour recréer le choc que moi-même j’ai vécu en prenant conscience du sort des Vi do mègon. (Enfants placés)
Je n’ai pas eu cette malchance. J’ai été bien traité alors qu’on m’avait placé et je suis pour cela très reconnaissant."


« Je dédis cette œuvre à tous les enfants maltraités, qui sont dans une situation de difficulté, d’abandon et de désoeuvrement. »


Chaque statuette représente un enfant. Chaque enfant est enlisé dans du sable qui symbolise l’ensemble de ses difficultés. Chacune de ses difficultés est matérialisée par un fil qui le retient et l’empêche d’avancer. Chaque tableau est l’écran de projection de sa vie.
Il y est attaché, contraint et emprisonné dans l'immobilité. Ses mouvements sont réduits, limités, empêtrés comme les mouvements de ceux qui n'arrivent pas à s'affranchir de leur passé.

Texte de Roger Zerbo

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